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Histoire sans faim
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30 novembre 2008

Vacances marocaines...

S'il existe une ville à 3 heures de Paris où le dépaysement est garanti, il s'agit bien de Marrakech et ma dernière semaine de vacances me l'a, une nouvelle fois, démontré.

Flâner dans les souks, se perdre volontairement dans les ruelles ou encore s'asseoir face à la Ménara et à l'Atlas au coucher du soleil sont autant de moments de bonheur simple à partager entre amis (n'est-ce pas Isabelle et Pascal ?...) ou à vivre seul.

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Mais le Maroc, c'est aussi un pays où la cuisine fait partie du patrimoine à l'image de la France. Aussi, je vous livre pêle-mêle quelques adresses "marrakchies".

Quand on parle de cuisine marocaine, on pense immédiatement couscous et tajine. Alors, pour le premier, le restaurant Al Fassia ("la femme de Fes") situé dans Guéliz propose un couscous dont le seul défaut est de rendre bien fades et ternes tous les autres. A mon avis, une adresse incontournable. Une des spécialités : le couscous au poulet, oignons et raisins caramélisés. Question tagine, de nombreux restaurants excellent dans ce plat si savoureux. Mais si vous souhaitez déguster un tajine dans un cadre digne des mille et une nuits, Le Foudounk est idéal. Installé en plein coeur de la Médina (dans le quartier populaire du Mokef), dans un ancien caravansérail, ce restaurant n'est accessible qu'à pied mais un "guide" vient à votre rencontre et vous mène, lanterne à la main, au travers des ruelles avant de pousser une lourde porte en bois et de vous laisser pénétrer dans un palais à la décoration contemporaine uniquement éclairée par des bougies diffusant une lumière tamisée propice à rendre la soirée inoubliable (et elle le fut, n'est-ce pas Isabelle et Pascal ?...).
Autre adresse idéale pour déguster un tajine : Le Tanjia également appelé la Brasserie Orientale. En plein coeur du quartier du Mellah, un déjeuner sur la terrasse (évidemment située sur le toit) à 25 degrés à l'ombre, sous un ciel bleu - qui ne rivalise qu'avec le bleu du Jardin Majorelle - me semble encore irréel en plein mois de novembre. Et les petites salades marocaines du Tanjia (lentilles, haricots blancs, tomates aux oignons, aubergines...) sont idéales pour partager un moment de complicité entre amis.
En sortant du Tanjia, un passage par la place voisine des Ferblantiers où se trouvent les fabricants de lanterne s'impose. Sur cette place, se trouve également le Cosy Bar et sa terrasse à fréquenter au coucher du soleil pour découvrir un véritable spectacle : les cigognes qui ont élu domicile sur les remparts du Palais Badi jouxtant la place.
Autre lieu pour un déjeuner dans un sublime jardin : Le Sabal (tirant son nom du magnifique palmier offert par le peintre Majorelle). Il suffit de fermer les yeux en regardant cette villa Art Déco pour s'imaginer dans un autre monde, une autre époque... pourquoi pas en 1925, année de sa construction et surtout époque où l'insouciance occidentale se mêler à la troublante légèreté orientale. A signaler : de délicieux Club sandwichs même si c'est peu marocain.
Un dernier restaurant à signaler : le Grand Café de la Poste également situé dans le quartier de Guéliz. Construit dans les années 20, pendant la période du protectorat français, ce restaurant arbore encore aujourd'hui un décor à l'esprit colonial. Une nouvelle fois, l'éclairage tamisé invite à la rêverie ajoutant à l'unicité des soirées de Marrakech. Pour être complet avec cette adresse : Cyril Lignac en a élaboré la carte.
Enfin, dernière adresse, la pâtisserie de Mme Alami : Al Jawda située rue de la Liberté, qui propose les meilleures pâtisseries orientales que j'ai pu manger. Un délice... ! Logique qu'elle soit le fournisseur du palais royal et que les fins gourmets s'y pressent.

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Actuellement, des affiches habillent les murs du métro avec le slogan : "Il y a des pays qui font grandir l'âme"... Je ne sais si ce nouveau voyage a fait grandir mon âme mais il l'a sans nul doute enrichie.

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Commentaires
P
Je suis le "Pascal" cité dans l'article sur le Maroc, j'ai été un peu à l'origine de ce voyage, et peut-être ai-je contribué à apporter un petit supplément d'âme dans le coeur de mes invités, qui ont été littérament cueilli par les émotions offertes à leurs sens innocents et captifs. Merci d'avoir si bien retranscrit le parcours sensoriel de cette épopée nord-africaine.
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