Le titre de cette brève peut paraître surprenant car comment peut-on comparer une recette de gratin avec une recette de papillote, me direz-vous ? Quand on parle de gratin, on imagine rapidement le plat copieux voire, dans l'esprit de certains, un plat bien trop riche et pour d'autres un plat qui laisse échapper du four un savoureux fumet avant d'arriver encore crépitant au centre de la table faisant ainsi la joie de toute la famille ou de la bande d'amis réunis. Alors que la papillote se veut synonyme de plat léger ou diététique et certains réfractaires sourient peut être jaune en imaginant par exemple une papillote de poisson maigre avec quelques tristes légumes racornis...

Alors, pourquoi comparer ou évoquer ces deux plats qui semblent être aux antipodes ?

Tout simplement parce qu'ils sont à l'affiche des deux nouveaux ouvrages de la collection 750g de plaisir. Pour ceux qui ne connaissent pas cette collection d'ouvrages réalisés avec des recettes de blogueurs, un seul conseil : filez vite dans la FNAC ou librairie la plus proche ! Des ouvrages thématiques, des recettes toutes plus goûteuses les unes ques les autres, des mises en images de qualité... et surtout, l'intégralité des bénéfices reversés à Action contre la faim.

Si par hasard, un gratin "minute" de tomates cerises et écrevisses vous tente... alors ouvrez le livre consacré aux gratins pages 26 et 27... vous y découvrirez (ou retrouverez) ma recette déjà mise en ligne sur ce site.

Quant à l'ouvrage "Papillotes", sa particularité... un seul auteur ou plutôt "une" : Sandrine du blog "La table de Sandrine". Une vraie pro de la cuisine "amateur", une pâtissière hors pair dont le talent n'a d'égal que son sourire et sa gentillesse. Ses recettes de papillotes ? une invitation gustative où se mêlent rêve et imagination.

Depuis quelques temps déjà, il a détrôné le traditionnel sandwich baguette, peut-être trop "franchouillard", mais surtout le plus souvent desservi par des pains d'une bien piètre qualité. Aussi notre fameux sandwich national laisse t'il le plus souvent sa place au "wrap". Préparé avec de fines galettes de blé, de maïs ou encore de riz, il se décline au fil des envies et des idées.

Facile à réaliser, il a sa place sur un plateau télé ou au bureau pour un repas pris sur le pouce.

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Prévoir(pour 4 wraps) :

- 4 galettes fines de blé,
- 1 blanc de poulet cuit,
- 1 avocat,
- 1 coeur de sucrine,
- 2 oeufs durs.

pour la crème Caesar ,
- 1 oeuf dur,
- huile d'olive,
- 4 filets d'anchois à l'huile,
- 80 à 100 g. de parmesan en poudre.

La crème Caesar s'inspire évidemment de la sauce du même nom mais proposée plus épaisse, elle renforce le goût du parmesan.
Faire cuire un oeuf dur. Le laisser refroidir avant de l'écailler.
Le mettre dans le mixeur avec 4 filets d'anchois et deux à trois cuillères à soupe d'huile d'olive. Mixer le tout avant d'ajouter le parmesan en poudre. Mixer à nouveau afin d'amalgamer le parmesan en ajoutant éventuellement un peu plus d'huile d'olive afin d'obtenir la texture souhaitée.

Eplucher l'avocat et le découper en 8 tranches égales.
Laver soigneusement le coeur de sucrine et le couper en 4.
Couper le blanc de poulet en 4 ou 8 tranches fines.
Faire cuire deux oeufs durs et les couper en 4.

Tartiner chaque galette de blé avec la crème de parmesan.
Disposer dessus les tranches d'avocat, de coeur de sucrine, le blanc de poulet et les quartiers d'oeufs.

Plier le bas de chaque galette puis la rouler. Envelopper chaque galette dans une serviette en papier de couleur.

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...et si vous ne l'avez pas encore découvert,
je vous invite à vous visiter mon second blog (co-rédigé) :
Claps de faim...

Une entrée figurant parmi les classiques mais "revisitée" avec une chantilly de roquette... une chantilly légèrement teintée de vert, au goût délicatement relevée et surtout nettement plus légère que la mayonnaise originelle.

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Prévoir :

- une à deux tomates par personne (selon la taille et la variété),
- une boîte de thon au naturel,

pour la chantilly (quantité pour 4 belles tomates) :
- 25 cl de crème fleurette entière,
- 100 g. de roquette poivrée,
- 1 cuillère à soupe d'huile d'olive,
- jus de citron,
- sel et poivre.

Préparer la chantilly plusieurs heures auparavant.
Mixer la roquette avec l'huile d'olive et un peu de jus de citron. Ajouter la crème fleurette, sel et poivre. Mixer une dernière fois afin que le tout s'amalgame parfaitement.
Passer la préparation au chinois puis la verser dans le siphon. Bien secouer après avoir incorporer la cartouche de gaz et laisser le siphon au réfrigérateur jusqu'au moment de préparer les tomates.

Découper le haut de chaque tomate. Vider chaque tomate avec une cuillère à café.
Mélanger le thon avec la chair de tomate (en veillant à ne pas intégrer les pépins). Ajouter la chantilly au thon et remuer délicatement jusqu'à ce que le mélange soit parfait.
Farcir les tomates avec la préparation et décorer avec du persil finement ciselé.

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Indiscutablement, le filet mignon constitue le morceau de choix du porc et sa tendresse invite à le cuisiner dans un mélange salé-sucré. Mais il est également délicieux enveloppé dans une pâte brisée avec une simple farce à base de jambon et champignons.

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Prévoir :
Pour la pâte :
- 250 g. de farine,
- 125 g. de beurre,
- sel,
- un peu d'eau.

Pour la farce :
- 250 g. de jambon blanc (un tâlon de préférence),
- 250 g. de champignons de Paris (en conserve),
- un bouquet de persil,
- porto blanc.

- un filet mignon de 800 g. environ,
- un oeuf.

Commencer par préparer la pâte. Pour cela, mettre tous les ingrédients dans le bol du robot et tourner jusqu'à obtenir une boule compacte. La mettre dans une jatte, couvrir et entreposer au frais pendant quelques heures.

Faire dorer le filet mignon dans un peu de matière grasse pendant une dizaine de minutes (en veillant à le faire dorer sur tous les côtés). Réserver le filet mignon.

Mixer au robot le jambon, les champignons et le persil. Faire revenir la farce obtenue dans un peu de matière grasse. L'arroser d'un peu de porto blanc et continuer la cuisson pendant quelques minutes. Laisser tiédir la farce.

Etaler la pâte de façon à en faire un rectangle plus long que le filet mignon. Garder un peu de pâte pour la décoration. Déposer un peu farce sur un peu moins que la moitié de la pâte. Déposer dessus le filet mignon et le couvrir de farce. Recouvrir avec la pâte et faire adhérer les morceaux de pâte tout autour du filet mignon avec du blanc d'oeuf.
Couper quelques étoiles dans la pâte restant avec un emporte-pièce. Les coller avec du blanc d'oeuf.
Badigeonner la pâte avec le jaune d'oeuf et parsemer de graines de pavôt.

Faire cuire environ 30 minutes à 200° (préchauffer le four).

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Bonne année à vous tous qui venez régulièrement visiter mon blog,

Culinairement vôtre !

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La simple évocation de la dinde aux marrons, nous plonge inévitablement dans l'ambiance de Noel avec la dinde s'y référant, celle farcie aux marrons et au foie gras, avec un trait d'armagnac... la dinde de Noël cuite à feu doux pendant des heures dans le four, régulièrement arrosée par son jus de cuisson et un verre de champagne... embaumant la cuisine de ses effluves... avant d'être découpée sur la table familiale pour y être dégustée.

Mais pourquoi attendre Noël pour la déguster cette fameuse volaille accompagnée de ses marrons ? Pour ma part, à travers ce sauté, je ravive régulièrement ce souvenir. Et quand j'y ajoute une pincée de cumin et de Ras El Hanout, le sauté devient tajine...

Prévoir (pour 3 personnes) :

- 600 g. de blancs de dinde fermière (il est important de veiller à la qualité de la dinde si on souhaite que les morceaux ne s'émiettent pas à la cuisson),
- 6 carottes pas trop grosses,
- un bocal de marrons sous vide,
- ail, échalotes,
- huile d'olive,
- beurre,
- 1/2 verre de vin blanc sec,
- épices marocaines : cumin et ras el hanout (pour la version tajine).

Faire chauffer huile d'olive et beurre dans une cocotte à fond épais. Y faire dorer les blancs de dinde coupés en morceaux (de taille moyenne).
Retirer la viande. La saler et la poivrer en dehors de la cocotte.
Mettre l'ail et les échalotes, coupés finement, dans la cocotte (sans rajouter de matière grasse) et les faire suer.
Ajouter les carottes coupées en rondelles et les faire sauter.
Remettre les blancs de dinde.
Ajouter le vin blanc et couvrir à moitié d'eau. Ajouter une cuillère à café de fond de veau.
Couvrir et faire cuire à feu doux pendant 40 minutes environ.

Si la sauce est trop liquide, ajouter une cuillère à soupe rase de maizena précédemment diluée dans un peu de lait froid.

Ajouter les marrons et continuer la cuisson, pendant 20 à 30 minutes, à couvert et à feu doux.

Si vous ne l'avez pas encore découvert,
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L'hiver calendaire ne pointera le bout de son nez que le 21 décembre mais heureusement pour nos papilles, un froid vigoureux ayant envahi la France, il est possible de déguster quelques petits gâteaux accompagnés d'un thé parfumé ou d'un chocolat bien chaud.

Alors, pourquoi pas ces petits moelleux pommes citron... une recette imaginée à partir d'une compotée de pommes.

Prévoir :

- pommes granny smith,
- 1 citron,
- 100 g. de farine,
- 80 g. de sucre,
- 100 g. de beurre fondu,
- 2 oeufs,
- une cuillère à café de levure.

Commencer par préparer la compotée de pommes. Mettre les quartiers de pommes épluchés dans une casserole, ajouter un peu d'eau et saupoudrer de sucre. Faire cuire doucement. Après quelques minutes de cuisson, ajouter les zestes de citron ainsi que le jus. Continuer la cuisson, à feu doux, jusqu'à ce les quartiers soient partiellement réduits en compote (important de conserver des morceaux). Laisser refroidir dans une jatte.

Battre ensemble les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine et la levure. Recommencer à battre.
Ajouter le beurre fondu et battre à nouveau énergiquement.

Répartir dans des moules à muffins en silicone ou en papier. Mettre au coeur de chaque moule une cuillère de compotée de pommes. Déposer quelques amandes effilées sur chaque moelleux.
Faire cuire 25 minutes environ à 180°.

Une fois sortis du four, imbiber chaque moelleux avec le jus rendu par la compotée de pommes. Laisser refroidir avant de les démouler.

Si vous ne l'avez pas encore découvert,
je vous invite à vous rendre sur mon nouveau blog (co-rédigé) : Claps de faim...

Loin de mettre un terme à mon blog "Histoire sans faim", je vous annonce la création d'un second blog : "Claps de faim". Comme vous l'aurez deviné, ce nouveau site évoquera également la cuisine et la gastronomie (mes passions) mais en abordant chaque recette au travers d'un film. Autre différence et non des moindres, je ne suis pas le seul auteur de ce blog car il sera réalisé en co-écriture avec un ami. Nos points communs : le même prénom, le même âge mais surtout un même goût immodéré pour la cuisine et le cinéma...

Pour assister à la première séance, cliquez ici ou tapez l'adresse http://clapsdefaim.canalblog.com .

L'avantage avec les financiers, c'est qu'il est possible de les accommoder à l'infini. A la base, une recette simple et ensuite, place à l'inventivité... Aussi, alors que j'hésitai entre un financier ou un carré de chocolat à 70 % de cacao pour accompagner le café, je me suis dit qu'un financier au chocolat amer serait la solution à ce dilemme... Deux gourmandises en une, en quelque sorte !

Prévoir (pour 9 financiers) :

- 100 g. de sucre,
- 100 g. de poudre d'amandes,
- 60 g. de farine,
- 125 g. de beurre,
- 3 blancs d'oeuf,
- 80 g de chocolat à 70 % de cacao (pour cette recette, j'ai choisi une tablette LINDT Noir Excellence)

Faire fondre le beurre (au four à micro-ondes pendant 2 minutes) et le laisser tiédir. Puis faire fondre le chocolat et le laisser tiédir également.
Mélanger le sucre, la poudre d'amandes et la farine.
Ajouter les blancs d'oeufs et mélanger le tout vigoureusement.
Ajouter le beurre fondu et recommencer à bien mélanger le tout.
Incorporer au dernier moment le chocolat fondu et remuer à nouveau énergiquement afin d'obtenir une pâte bien lisse et brillante.
Verser dans les moules à financier (jusqu'au bord) et faire cuire 12 minutes environ à 210 ° dans le four préchauffé.

Mes autres recettes de financiers :

- financiers au citron,
- financiers à la pistache,
- financiers au pain d'épice,
- financiers au biscuit rose,
- financiers au thé du Hammam et aux bigarreaux confits.

A la lecture de cette nouvelle recette, certains vont peut être commencer à sérieusement s'interroger sur mes goûts culinaires car le coca n'a jamais eu droit de cité sur mon blog au simple motif que ma cuisine se veut avant tout classique avec quelques  touches éparses d'originalité et de modernité. Alors que diable allait donc faire le coca dans cette galère ? En fait, pour être totalement honnête, le coca est un de mes sodas préférés et ce n'est pas pour me trouver une excuse, mais je ne pense pas être le seul en mal à cette addiction . Sans être statisticien, 8 réfrigérateurs sur 10 en France doivent contenir une bouteille ou une canette de ce breuvage pétillant. On a beau, en société, s'élever régulièrement contre l'aspect nocif et peu diététique de cette boisson, au final il faut admettre, il a bel et bien sa place dans nos habitudes de consommation. Aussi, depuis longtemps, j'avais envie de tenter l'expérience de cet illustre soda dans ma cuisine, avec notamment un "poulet au coca" recette dont j'ai pu régulièrement lire les différentes variantes dans les parutions culinaires.  Et, c'est donc à la lecture du numéro 5 de "Gourmande" (magazine de cuisine lancé par Sophie Dudemaine et dans lequel Sandrine - que je salue au passage - a une chronique) que j'ai décidé de me lancer à mon tour dans une préparation à ma façon de ce plat aux accents américains.

Le résultat ? Vraiment un délice ! Enfin, un délice pour ceux qui aiment la cuisine au mélange salé-sucré car le coca donne un léger goût de caramel à une sauce sirupeuse qui enveloppe délicatement le poulet. Par rapport à la recette originale, j'ai pris le parti de remplacer les pilons de poulet par des blancs de poulet fermier et le coca ligth par du coca zéro (pour une raison très simple, c'était le seul coca encore présent dans mon réfrigérateur). Sincèrement, je ne sais si le résultat aurait été meilleur avec du coca ligth... alors à vous de tester et de me donner votre avis.

Juste un petit conseil : faites comme moi, choisissez un vin frais de Loire ou un Beaujolais pour accompagner ce plat... car boire du coca en mangeant, alors là... je crie au sacrilège. L'amitié franco américaine oui, mais faut pas pousser !!

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Prévoir (pour 3 personnes) :

- 3 gros blancs de poulet,
- un oignon et demi,
- une canette de Coca zéro ou de Coca Cola ligth (30 cl.),
- huile de tournesol ou beurre.

Commencer par peler et émincer finement les oignons puis les faire revenir à feu doux dans une cocotte avec un peu de matière grasse.

Ajouter les blancs de poulet coupés en morceaux et les faire dorer à feu moyen pendant 10 minutes environ, jusqu'à ce qu'ils soient colorés. Saler légèrement.

Ajouter le Coca Cola (personnellement je l'ai ajouté en deux temps). Poursuivre la cuisson à feu moyen (sans couvrir la cocotte) pendant 35 minutes environ - jusqu'à ce que le liquide soit bien réduit -. Veiller à arroser régulièrement les morceaux de poulet avec la sauce afin qu'ils soient bien caramélisés. Au final, la sauce doit avoir une consistance sirupeuse. Servir accompagné par exemple de riz.

Mon conseil perso : à l'issue de la cuisson, j'ai mis le poulet dans des petites cocottes et laisser à four doux (couvertes) le temps de préparer les accompagnements. Au delà de la présentation plus sympa dans des cocottes individuelles, le passage au four renforce la consistance sirupeuse attendue.

(cliquer sur les photos pour les agrandir)